dimanche 13 novembre 2016

Un livre, un film... adaptation de Miss Peregrine et les enfants particuliers.





Afin de commencer ce mois de Novembre, une petite lecture Halloweenesque, ainsi qu'un film ( une adaptation de roman)

Adapté au cinéma un film distribué par twentieh cenury fox. 

       Miss Peregrine et les enfants particuliers,
le tome 1 de Ransom Riggs.

Aux éditions le livre de poche dans leur collection jeunesse.
En livre de poche: 7.90 TTC France.

A partir de 12 ans

ISBN: 978-2-01-911015-4

En texte intégral, dont la traduction a été réalisé par Sidonie Van den Dries.

Il a reçu le grand prix de l'imaginaire-roman jeunesse 2015.

"Depuis qu'il est enfant, Jacob écoute les récits fabuleux de son grand-père. 
Ce dernier lui a souvent parlé de l'orphelinat de Miss Peregrine, peuplé d'enfants "particuliers", doués de capacités surnaturelles. 
Un soir, Jacob, qui a maintenant seize ans, trouve son grand-père mortellement blessé par une créature qui s'enfuit sous ses yeux. 
Bouleversé, il part en quête de vérité et découvre le passionnant en ruines: 
les enfants particuliers ont bel et bien existé. Mais étaient-ils dangereux? Pourquoi vivaient-ils ainsi reclus, cachés de tous? 
Et surtout sont-ils toujours en vie? aussi étrange que cela paraisse..."


Il s'agit pour moi, d'un véritable coup de cœur, et cela malgré sa destinée jeunesse, elle convient parfaitement à un lectorat plus mature. 
Je me suis identifiée, à certains traits, à Jacob, plus particulièrement à son histoire avec son grand-père, dont la relation va au-delà de l'amour, c'est une complicité, c'est fusionnel comme relation, et cela va jusqu'à de l'idolâtrie parfois (souvent), mais ce n'est pas grave, comment ne pourrait-il pas en être autrement? 

             Ransom Riggs, nous offre une histoire merveilleusement étrange, émouvante et palpitante. 

C'est un roman fantastique, portant à une réflexion sur le nazisme, la persécution des juifs. Les histoires du soirs permettent un témoignage, mais de manière bien différente: sans infusion de sang, chambres à gaz... tout en éduquant les enfants,sur l'anéantissement et les répercutions de la Seconde Guerre mondiale. 
Le caractère du héros est lui aussi important, et l'est bien plus lorsqu'il s'agit d'un parent, d'un proche, la vénération et d'autant plus grande. 
Cette ouvrage traite également de sujets tel que l'enfermement ou bien encore de l'immortalité. 
Ainsi que d'une question que chaque enfant, adolescent, adulte, personne d'âge mûre peut se poser: 

Qu'elle est ma place? 

Nous suivons, Jacob Portman, 16 ans, depuis son enfance il écoute les récits fabuleux de son grand-père. Ce dernier, un Juif polonais, a passé une partie de sa vie sur une minuscule île du pays de Galles, où ses parents l'avaient envoyé pour le protéger de la menace de la rafle Nazie.
Le jeune Abe Portman, avait été recueilli par Miss Peregrine Faucon, la directrice d'un orphelinat pour les enfants décrit comme étant "particuliers". Lieu où, Abe, y côtoyait une ribambelle d'enfants doués de capacités surnaturelles, censées les protéger des "Monstres". 


Mais qui sont ces monstres? Que veulent-ils? 


Donc lorsque celui-ci meurt dans des circonstances dramatiques, et violentes. La thèse de l'accident ne convient pas à Jacob. D'autant plus que le vieil homme lui a soufflé à l'oreille avant de rendre son dernier soupir, quelles que paroles sibyllines, qui feront leurs chemins dans l'esprit du jeune garçon tourmenté. 

Si le début du récit et bel et bien ancré dans notre réalité où le schémas de l'histoire parait être: -un grand-père fou et un enfant un peu trop influençable et rêveur. 

C'est progressivement que les éléments laissent entendre que le monde fantastique n'est plus si loin, jusqu'à ce que Jacob en ouvre les portes, et afin les franchisses, au risques d'en altérer les deux univers, avec tous les dangers que cela comporte. 

L'aventure va pouvoir réellement commencer, et les derniers mots de son grand-père vont prendre tout leur sens. 

 Monstres, boucles temporelles, et pouvoirs surnaturels... vont plonger Jacob dans des aventures palpitantes afin de réjouir plusieurs générations de lecteurs (ainsi que de spectateur avec le film dont la réalisation est signé Tim Burton). 

La magie de cette univers opère, je me suis laissé entraîner par la plume fluide de Ransom Riggs, ainsi qu'emportée par la réalisation de Tim Burton. Ce génie du cinéma dont les films ne me déçoivent quasiment jamais. S'empare de l'histoire et la modifie, lui apporte les images merveilleuses dont il a le secret, afin de créer un décor à l'ouvrage de Ransom Riggs. 

Tout deux ayant travaillé en collaboration pour la création du film, il était souhaité de changer certaines choses du livres, comme toute adaptation cinématographique. 

Ainsi la fonction et pouvoir des personnages livres / films ne sont pas les mêmes. Malgré tout, cela ne m'a pas dérangé. Et pour cause, une chose que je fais jamais: j'ai lu le livre après le visionnement du film.


En revanche, il serait dommage de ne pas évoquer la beauté de l'objet livre. Ce n'est pas le plus important, cependant l'attachement que l'on porte à un ouvrage est un tout.
 Et une belle couverture, una qualité du grain de papier, l'élégance de la typographie, ainsi que des pages illustrés de photographies anciennes de collectionneurs, nous renseigne sur le travail de documentation et d'écriture de l'auteur. A mes yeux c'est non négligeable, un travail pareil. 
Surtout pour un premier roman... 



Quelles que images d'annonces du film de Tim Burton, avec la talentueuse Eva Green.

J'ai tellement était surprise par ce choix, n'ayant jamais vu Eva Green dans le rôle d'une "gentille". J'ai adoré, certes elle est un peu plus alerte que la Miss Peregrine du livre.

Cependant pour rendre le film attrayant, sans oublier que nous sommes dans l'univers de Tim Burton, ce choix de la métamorphosé en Mary Poppins déjantée, prête à tout pour protéger SES enfants est compréhensibles. Extrêmement protectrice envers ceux qu'elle aime; strict, mais derrière cela,  à l'abris des regards indiscrets: il y a cet amour INCONDITIONNEL pour SES enfants.
C'est un rôle qu' Eva Green n'avait pas exploré dans sa cinématographie jusque là. Ce qui  n'a pu que me ravir.


Asa Butterfield dans le rôle de Jacob ne m'a pas dérangé (bien qu'il est dérangé ma meilleur amie, du moins son jeu d'acteur). Bien que dans le livre il y a très peu (soit quasiment aucunes) descriptions; néanmoins cet air naïf, peut être vulnérable (par son physique longiligne etc) en mon sens correspond. Ce n'est pas un héros dans la vie. Cependant il doit le devenir rapidement, le fait qu'il n'est pas la choix, démontre un certain tempérament, et donc sa figure de héros en tant que tel. 

Ella Purnell en Emma Bloom. Du livre au film, c'est un personnage qui n'est pas retranscrit de la même manière. Là aussi, il n'y a pas de réelles descriptions du personnage. Son tempérament et sa répartie laisse deviner certains traits de sa personnalité. 
A travers les yeux de Jacob, elle est décrite comme étant belle, une ravissante jeune fille, nous pouvons ainsi imaginer ce que nous souhaitons en tant que lecteur. 
Dans le film, ça beauté non conventionnel (de grand yeux clairs, très expressifs) clamé par  Tim Burton, m'a parlé. 


Que cela soit Olive, Claire, Fiona, Bronwyn, Enoch, Victor, Millard, Hugh, Horace, les jumeaux...Bien que d'une œuvre à l'autres ils subissent des changements. Ils apportent tous quelque chose à l'histoire. J'aurais aimé en apprendre davantage, sur leurs histoires, leurs relations au seins de cette famille disons peu commune.
Ce qui m'a profondément marqué dans le film a été l'amour infaillible entre ces "jeunes" personnes. Un amour qui nous laisse quelque peu pantelant, les liens du sang sont sans conséquence ici, il s'agit d'un amour fraternel indéfectible, entre des êtres de toutes origines, aux caractères des plus contradictoires; mais, où, chacun veille l'un sur l'autre. 

Olive et Enoch/ Horace/ Claire et Bronwyn/ Hugh et Fiona. (de gauche à droite)
Claire; tellement choux. Elle donne envie de la croquer (sans mauvais jeux de mots avec sa particularité). Bronwyn l'intrépide. Elle est le garçon manqué. 

Olive; la douce, l'aimante, c'est l'amie rassurante. La seule a pouvoir supporter Enoch ce qui en dit long sur son caractère. 

Dans le film ces personnages ont été de véritable coup de cœur. Ils n'en restent pas moins attachant dans le livre, rassurez-vous. 


En somme, vous imaginez bien que je vous conseille de tout cœur la lecture de cette ouvrage ainsi que le visionnement de ce film. 
La période d'Halloween est passée? cependant Tim Burton est de tout temps et en toutes périodes. Quant à Ransom Riggs; grand et petit se retrouvera et apprendra de cet univers. Sous ces diverses formes se cachent bien questions que nous avons été amené à nous poser. 
Que nous nous poserons de nouveau. 
Car après tout; le doute est humain. Que nous soyons dans un monde merveilleux, fantastique, surnaturelle, il y reste néanmoins des bribes d'humanité en tout êtres et en toutes choses. 


Je vous laisse avec un extrait, qui tachera peut-être de vous convaincre de vous plongez vous aussi dans cette lecture: 

" Je venais de me résigner à vivre une vie ordinaire, quand des évènements extraordinaires se se sont produits. Le premier m'a causé un choc terrible et m'a changé définitivement, au point de couper mon existence en deux: Avant et Après. Comme la plupart des bouleversements à venir, il concernait mon grand-père, Abraham Portman..."




Ainsi n'oubliez pas...



Féériquement, Mia Livresque.

Le label coup de cœur. 


dimanche 30 octobre 2016

Halloween is coming...



Je tiens à dire que je suis allée récupérer les questions du Tag de l'année dernière de Margaud liseuse, pour sa vidée d'halloween. 


"Pour fêter Halloween, vous avez été invités au manoir d'un cousin de Dracula. Ce vampire est cependant très spécial car il ne suce pas le sang des Hommes, mais l'encre des livres.
En tant que qu'amoureux de la lecture, vous êtes le seul à pouvoir le contrer et sauver la littérature. Mais pour convaincre les autres invités de vous soutenir dans ce combat, il vous faut les séduire chacun le livre qu'il rêve de découvrir, celui qui convient parfaitement à son profil..."

Je vous laisse avec les questions du Tag:

SORCIÈRE : un livre qui vous a ensorcelé de la première à la dernière page

Il s'agit pour moi, sans aucun doute d'Orgueil et préjugés  de Jane Austen que j'ai lu d'une seule traite, incapable de pouvoir m'arrêter.

MÉTAMORPHE : un livre qui vous a totalement induit en erreur, dont la révélation finale a complètement bouleversé votre compréhension de l'intrigue

C'est l'un de mes problèmes j'ai dû mal à être enduit en erreur. Pour cela il suffit de poser la question à mes proches, ils ne supportent pas regarder un film avec moi: je devine toujours à un moment donné de quoi il va s'agir.

- Mais je dirais parce que j'étais vraiment très jeune pour ma lecture 8 ans environ, Papa longue jambes m'a troublé.

- Plus récemment avant la sortie du film the mortal intruments, j'ai voulu lire les livres. Je savais au cour de ma lecture qu'il y avait un tournant pour les personnages, mais pas pour leurs identités.

FANTÔME : un livre qui vous hante, que vous n'avez jamais oublié

Mon bel amour, de Jacqueline Woodson, que j'avais beaucoup aimé, mais que j'ai lu jeune et dont l'histoire et sa fin m'avais fait beaucoup pleurer. C'est néanmoins un livre facile à lire et qui nous fait nous poser beaucoup de question sur les préjugés.
Ainsi que la case de l'oncle Tom, de Harriet Beecher Stowe

LOUP-GAROU : un livre à ne jamais lire la nuit, il en devient trop effrayant

Ce n'est pas trop mon style de lecture, j'aime les choses qui me font un peu frissonner mais peur Mmmm pas mon genre, en revanche enfant j'avais cette sensation en lisant :
Coeur d'encre, de Cornelia Funke avec ma maman, plus que de peur, il s'agit d'une quête, d'une aventure pour retrouver un être (un père) disparu, enlevé...
Je prenais entièrement possession du corps de l'héroïne, Meggie, j'avais peur en même temps qu'elle... ainsi que la série de l' apprenti épouvantement, de Joseph Delaney, toujours à la même tanche d'âge, certaines scènes était un peu réfrigérante pour moi.

ALCHIMISTE : un auteur dont chacun des livres vaut de l'or

Pour choisir un auteur français, c'est Pierre Pevel( et n'ayant lu qu'une partie de sa trilogie "le Paris des merveilles") Il m'a donné envie de me jeter sur tout ses livres, mais je m'y abstins pour préservé le plaisir de lire sa prose.

VOYANT : un livre dont la fin est totalement prévisible mais qui reste néanmoins excellent

La saga lux, de Jennifer L.Armentrout. Que cela soit le tome 1,2,3 : je savais ce qu'il allait se passer, mais l'histoire et les dialogues entre les personnages, les répliques mordantes me plaisent, et font en sorte qu'il s'agit d'agréable lecture.

BASILIC : un livre sur la couverture duquel vous avez totalement flashé

Les livres de Benjamin Lacombe qui sont certainement les plus beaux de ma collection.

VAMPIRE : un livre si séduisant que vous n'avez pas réussi à le lâcher

Le livre perdu des sortilèges, j'aime l'univers, j'aime les personnages, l'histoire... Je pourrais le mettre dans plus d'une des catégories. Il s'agit pour moi d'un coup de cœur. Un des personnages principales, Matthew est un vampire, influant mon choix de réponse à cette question.

MAGICIEN : un livre dont l'écrivain est un véritable génie des mots

Je pourrais en citer plus d'un, Edgar Allan Poe, Beaudelaire... surtout les classiques, les poètes, plus qu'aucun autres.

ARAIGNÉE : un univers aussi bien ficelé et vaste qu'une toile d'araignée

Harry Potter, où chaque tome est influencé par le précèdent, ou influence le suivant.

CITROUILLE : un livre dont l'ambiance évoque parfaitement l'automne

Les contes et légendes de Brocéliande, la littérature arthurienne me conviennent parfaitement tout au long de l'année, mais il s'en dégage une atmosphère particulière en automne.
Ainsi que les contes, dont leurs réecritures tel que Belle de Robin Mackinley.

SQUELETTE : un livre qui vous prend aux tripes, qui vous captive

Charlotte de David Feonkinos, je n'ai rien de plus à écrire, à part seulement: lisez le, de tout cœur...

GARGOUILLE : ces gardiennes du manoir laissent entrer les invités treize par treize. A votre tour, taggez treize personnes pour défendre la littérature !

Je ne répondrais pas à cette question, à part; tout ceux qui souhaite le faire!


dimanche 16 octobre 2016

Flash Info!





Pour ceux qui n'était pas au courant après toutes ces suppositions sur l'adaptation cinématographique de la Trilogie de la talentueuse Deborah Harkness, elle a annoncé sur sa page fan Facebook la création de son nouveau blog (bien plus professionnel) l'annonce de l'adaptation de Discovery of Whitches soit Le livre perdu des sortilèges en français en série! 


Autant dire que j'étais littéralement folle à cette annonce. le casting n'a toujours pas était révélé, le scénario est encore en train de se faire, où Déborah à le droit au chapitre (ce qui est je pense une très bonne chose), pour l'authenticité de la série, des parties seront retirées volontairement pour ne pas tomber dans le grotesque.  

Cependant je dois avouer que je suis ravie de cette annonce, car même si la série ne ressemblera pas très pour trait au livre, il me semble que l'important c'est l'univers de Déborah l'essentiel, de son immense talent, de son imagination. De toutes les différentes raisons qui font qu'elle le mérite entièrement, de par sa création littéraire, à une nouvelle forme de son art. Une adaptation qui sensibilisera peut être davantage de personnes, qui les rendront curieux et qui souhaiteront peut être se plonger dans les livres. 

Après Harry Potter, Outlander et bien d'autres, il y aura Le livre perdu des sortilèges. Pour les plus curieux vous pouvez suivre le blog de Déborah Harkness l'on y trouve de nombreux détails d'écritures, des images d'inspirations, des discutions en ligne sur l'univers des livres, et des différentes  étapes et nouvelles de la création de la série. 

site si-joint: http://deborahharkness.com


Lux-3 Opal de Jennifer L.Armentrout aux éditions J'ai lu.





Le tome 3 ( soit Opale) de la série SF, Lux écrit par Jennifer L.Armentrout, et publié aux éditions J'ai lu est paru le 21 septembre. J'ai pu le pré-commander sur le site d'amazon pour le recevoir le jour de sa parution en français. Lu le soir même en entier, j'ai mis du temps avant d'en écrire la critique. Mais cela devenait urgent surtout si vous souhaitiez vous aussi lire ce lire avant la sortie du 4ème tome, Origine

Prix en France: 13.90euro
ISBN: 978-2-290-07044-4
Pages: 441

     Ce récit commence quelques jours après le retour du frère de Daemon et Dee; Dawson. 
Ce dernier ayant était enfermé, avec son amie, durant plus d'une année par la Défense, n'est plus le même "homme", ce qui ne manque pas de préoccuper sa famille. Le besoin qu'il a de vouloir sauver sa petite amie, Beth, est légitime. Cependant cette quête relève d'avantage du suicide que du sauvetage. Et pourrait bien même tout le monde en danger également. 

    Si Katy a été sauvée de peu par les pouvoirs de Daemon, elle est désormais plus la même personne. Et cela n'est pas seulement dû aux nouveaux pouvoirs qu'elle a acquis à cause ou grâce à Daemon. Il lui faudra du temps pour apprivoiser sa nouvelle nature. Pourtant il va falloir apprendre, et vite. 
Apprendre à valser; entre le deuil, la possible perte d'amitié de Dee, le retour plus qu'inattendue de Dawson, un plan afin de tromper la Défense... Par ailleurs une menace pire que la présence d'un quelconque Arums semble également peser sur eux: celle du "Dédale". Si cette organisation découvre le secret de Daemon et Katy; ils seront perdus... 

J'ai apprécier l'histoire, je ne parlerai pas de la plume de l'auteur ou de la traduction du récit qui à mes yeux n'est pas suffisamment travaillé. Non , je parlerai de l'histoire, je trouve que sa nous change du schémas récurant: dans le futur, un régime dictatorial... Même si j'apprécie, "l'abondance, n'est parfois rien d'autre que l'abondance". 
Donc que cette histoire soit encrée dans notre réalité me plais, même si le genre lui même (avec des extraterrestre) reste du SF. 

J'aime la relation de Kate et Daemon, parfois un peu fleure bleu peut-être, cependant cette maturité de plus en plus apparente a quelque chose de touchante. De plus, avec les épreuves qu'ils traversent, ils n'ont pas ce côté sur Homme, il y a en eux une certaine humanité, ils leurs arrivent de craqués, de ressentir de la jalousie (même ce genre de sentiment à tendance à m'énervé), à éprouver le besoin d'un moment qu'à eux deux. 
Le côté surproducteur de Daemon reste égal à lui même, cependant il y a beaucoup de compromis dans leurs relation, et de liberté malgré tout. 

Ce sentiment de différence entre espèce me dérange toujours autant, mais il me semble que c'est uns des fils conducteur de l'histoire après tout. 
Le début, ou du moins la recherche, la mise en place de la quête est un peu lente. En revanche, Jennifer L. Armentrout, a un don pour finir ses romans de manière à nous déstabilisés; de vouloir se jeter sur le prochain tome afin d'avoir les derniers mots. Même si j'ai eu des doutes sur la fin, j'ai ressenti tout de même le besoin de savoir de quoi il allait advenir. 

Résultat hâte le 16 Novembre pour  la sortie du prochain tome. 



Victoria

Victoria, est une série télévisée britanique dramatique créée par Daisy Goodw


En ce moment, en ce qui concerne les séries j'aime énormément Victoria, une nouvelle série d'ITV. La série va s'offrir une nouvelle saison en 2017, à mon plus grand plaisir! 

Tel que le nom l'indique, il est ici sujet du règne de la Reine Victoria, de son accession au trône, des dispositions pour son règne, la rencontre avec Lord Melbourn et surtout la rencontre de sa vie, celle du Prince Albert ainsi que de leurs relation. 

Au moi de Novembre il sera question de la nouvelle série The Crown, qui portera sur le règne d'Elisabeth II. 

Je n'avais pas entendu parlais de la série, jusqu'à ce que je lise l'article de Marie du blog Ifmarybooks. En lectrice régulière de son blog, dès que j'ai vu son article j'ai voulu en savoir davantage, des épisodes étaient déjà visionnable, j'en ai donc profité. 
N'étant pas une spécialiste de la vie de la Reine Victoria, comme Marie je l'ai regardé sur un esprit de divertissement plutôt que sur un point de vue historique. En revanche, j'ai cherché par la suite me documenté davantage. 
J'ai trouvé que le jeu des acteurs était bon, et agréable, ne connaissant pas les acteurs dit principaux ça était une bonne découverte. 
Quant à l'acteur de Lord Melbourn (Rufus Sewell) ou d'Oncle Léopold roi des belges (Alex Jennings), je l'ai avait déjà vu joué dans Tristan et Iseult pour l'un et The Queen pour l'autre. 

Les costumes, et les décors de cette série sont sublimes. Les cadres font rêver, il y a quelque chose de fascinant de saisissant dans l'histoire, nous faisant voyager à travers le temps et les époques; et l'atmosphère y est pour beaucoup. La musique fait intégralement partie de la série (Victoria et Albert étant de grands passionnés de musique), le générique est signé, Martin Phipps. 


(1x03- l'entrée et première rencontre avec Albert )

J'ai particulièrement aimé dans la série, le fait qu'il y est des plans sur le personnels du palais, dans les cuisines par exemples. Car même s'il s'agit de l'histoire de cette Reine d'Angleterre; on y recherche également à mettre en scène le peuple, d'abord dans un comité restreint, mais que nous sommes obligés de côtoyer dans les différentes scènes (habillages, durant les repas: ces scènes de servitudes, dirons nous). Peut-être pour ne pas nous faire oublier qu'il y a un moment derrière les murs du palais, le monde réel avec toute la misère ambiante, le début du règne victorien ayant été particulièrement noir et sordide. 
Pour que le spectateur n'en oublie pas le contexte, des plans sont tournés mettant en scène le peuple à l'œuvre, sur les tache quotidienne, les conditions de vie...

Le personnage de Victoria (Jenna Coleman), m'a un peu agacée par ses réactions, cependant j'asseyais de ne pas oublier que son éducation (ou son manque d'éducation) y était pour beaucoup, étant également entourée de personnes qui ne souhaitent pas qu'elle comprenne quoi que ce soit à la politique. L'arriver d'Albert va beaucoup contribuer à sa prise de conscience. C'est peut être son manque d'espérance, et sa naïveté qui l'a rende tout de même attachante. 

Le Prince Albert (Tom Hughes), ce personnage est atypique, par son caractère, ses manières froides, et psychorigides. Ce qui dénote un manque de confiance et d'affection immense. Oui, certes si vous recherchez des personnages masculins un peu "bad boy" sur les bords et au milieu, ça ne sera pas votre homme. Mais il y a quelque chose qui le rend mystérieux par son intelligence, et le fait qu'il parle si peu (s'il n'y est pas invité), son éducation, et son côté protecteur envers ses intimes, qui m'a énormément touché. Même si oui, à son attitude on n'a souvent envie de crier "Goujat" (plus particulièrement au début ). 

Je conseil de tout cœur cette série, rien que par curiosité essayez de vous y penchez, pour les passionnées d'histoire ça sera un voyage supplémentaire pour vous. Et pour les amoureux de l'anglais cette série n'est toujours pas traduite de sa version original. 

 féeriquement Mia. 




  







samedi 1 octobre 2016

Hello October.







Premier Week-End d'Octobre, et premier jour du mois. 
La pluie est de retour, les bottes et les parapluies suivent la tendance,
Le vent se lève, faisant pencher les branches des arbres, 
Les feuilles arborent fièrement leurs nouvelles couleurs, 
Les odeurs, et les saveurs redeviennent épicées et chaleureuses, 
La chaleur, et le confort de nos douces couvertures accompagnent nos lectures, 
L'Automne à pointer le bout de son nez. 

Mais c'est en Octobre, que l'Automne est plus déterminé, 
la saison se fait plus austère, affirme sont caractères. 
Personnellement, je la trouve noble. 
Noble et imprévisible...

Certains choisissent, leur pile à lire, 
cette sélection qui accompagnera la saison: nouvelles thématiques, genres féeriques, textes ambitieux...
Il y a la rentrée littéraire et autres salons littéraires, 
C'est la périodes des nouvelles saisons de nos séries préférées, 
ainsi qu'un prétexte pour en découvrir d'autres. 

Pour les gourmands, et fins gourmets, 
c'est le meilleurs moment pour émoustiller les papilles, et de déguster de nouvelles saveurs: l'été est passé. 

Pour les plus aventureux, les amateurs d'horreur et sensations fortes; à la fin du mois, Halloween les attend. Challenges, défis littéraires et autres boites livresques pourront les faire patienter.

Pour les plus prudents; les amoureux des grands espaces, de la nature, ou encore les chasseurs de gobelins, de gnomes, les pisteurs de fées, et autres cueilleurs de châtaignes; les ballades en forêt vous serons davantage conseillés. 
Que vous soyez seul ou plusieurs n'oubliez pas, 
Partagez...

Féeriquement, Mia Livresque...































dimanche 3 avril 2016

update lecture: de la BD et un roman.

En ce moment pas beaucoup de lecture, pas mal de relecture en attente du mois de Juin avec la Saga Lux, et des lectures de cour dont j'en ferai des chroniques lectures, mais j'en ai simplement pas la force en ce moment.

Commençons par le roman: 

donc Sans Âme: Une aventure d'Alexia Tarabotti Soit le premier tome de sa saga de 5 tome: le protectorat de l'ombrelle, de Gail Carriger. Publié dans le livre de poche chez Orbit.

ISBN: 978-2-253-13488-6

7.10euro TTC France.

Résumé: 

Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n'a pas d'âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tercio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui ne lui avait pas même était présenté! Que faire? Rien de bien, apparemment, car Alexia tu accidentellement le vampire.
Lord Maccon, beau et compliqué, écossais et loup-garou, est envoyé par la Reine Victoria pour démêler l'affaire. Des vampires indésirables s'en mêlent, d'autres disparaissent, et tout le monde pense qu'Alexia est responsable.
Mais que se trame-t-il réellement dans la bonne société londonienne?

Qu'en ai-je pensé? 

J'ai beaucoup apprécié ma lecture, dire que c'est un coût de cœur, je ne sais pas encore, j'ai vraiment beaucoup aimé, mais j'aurai peut-être un avis plus confirmé sur le question à la suite de la saga. Mais oui, je souhaite continuer et terminer cette série de bouquin.

L'ambiance un peu steampunk, m' a plu, L'époque où l'auteure place son histoire me passionne: époque Victorienne soit la continuité du passé bouleversé par l'industrie essayant malgré tout de vivre ensemble. Les femmes dans leurs grandes robes, les rubans, la dentelles, et les ombrelles...

Les personnages sont très caractéristiques. Le personnage principale, Alexia, et une "vieille fille", du moins c'est comme la perçoit les gens de son entourage, en particulier sa famille qui est plus exécrable! Que nous venons à comprendre son caractère des plus revêches!
Son père était Italien, mais décédé. Sa mère est Anglaise, elle sait remariée et de cette union est née ses deux parfaites jeunes filles. Elles n'ont pas le teint mat, n'ont pas de forme, ni de long nez (du moins selon elles).
J'aime le comportement d'Alexia; autoritaire, elle ne s'apitoie pas sur son sort, elle tient tête au gens avec élégance et bonne éducation.
Souvent dans le New Adult, les auteurs oublies parfois que même si se sont des personnages d'ôter de magie, il reste humain ou du moins en partie. Et surtout lorsque on retranscrit une femme (ou une jeune femme), se ne sont pas toutes des guerrières stéréotypées!
Aléxia, c'est ce qui la met en valeur, même si elle ne lui attache pas plus d'importance. Son comportement un peu prude par ses manières m'ont plus, car elles sont simplement à en mourir de rire. Un drame vient de se passer, mais ce qu'elle relève et totalement à contre sens du poil.

La relation avec Lord Maccon! On se demande qui va tuer qui en premier des deux! Mais malgré les dispute, elles ne sont pas ne pèsent pas, car finalement ce n'est d'être fâché le but de ces deux là, c'est de titiller, embêter l'autres. Et prête à faire rire.  

En suite les BD; 

L'héritage d'Emilie, le tome 1: le domaine des Hatcliff de Magnin, publié chez Dargaud.
Il s'agit d'un tome qui joue le rôle disons de prologue, mettant en place l'histoire du domaine Hatcliff dont hérite Emilie (comme l'indique le titre), cependant une aura de complot et de légende semble hanter cette terre d'Irlande.

"Je vous avais prévenue...Elle est là! 
Qu'allons-nous faire, si elle réussit à entrer? 
-L'accueillir...
-Après tout, peut-être sera-t-elle utile! Sinon...
-...Sinon? 
-Il faudra s'en débarrasser. " 

Qu'en ai-je pensé? 

J'ai beaucoup aimé, je vais continuer la saga, vu qu'il y en a que 5 tomes et que pour une série de BD, ce n'est pas beaucoup, et j'ai bien accroché à l'ambiance un peu ambiguë. 

Puis..., 

J'ai commencé également la saga Curiosity Shop, que j'ai adoré. Là je pense que je peux parler d'un cout de coeur. 
Donc le tome 1:  1914- le Réveil, de Valero et Martin. Publié aux éditions Glénat. 

 Résumé: 

La Grande Guerre est aux portes de l'Europe. L'Espagne, neutre est protégée entre les partisans de l'Entente et ceux de la Triple Alliance. Quel camp choisir? 

La jeune Maxima rentre chez elle, après trois ans d'absence, au moment même où son père, l'ingénieur Millarengo, se suicide. La découverte d'un miroir caché va lui révéler la double vie de son père, également contrebandier d'antiquités à Madrid. Sa mort semble due à une étrange machine, capable de traduire un langage secret vieux de 1500 ans, convoitée à la fois par le mouvement sioniste madrilène, le M16 britannique et l'Alliance...

Aux côtés de l'imprévisible Luna, l'excentrique propriétaire du Curiosity Shop, magasin d'antiquités qui sert de repère à notre héroïne, Max va tout tenter pour retrouver cette machine et faire éclater la vérité. 

Nous sommes à l'aube de l'an 1914. Le monde ne sera plus jamais le même et Maxima non plus. 

Qu'en ai-je pensé? 

Maxima semble avoir du tempérament ça se voit dès les premières planches. Mais toute cette histoire de machine et la disparition de son père lui met la tête à l'envers et il y a de quoi. Cependant ce monde n'est pas simple surtout avec les temps qui cour et coute que coute, elle doit connaitre la vérité! 
Le contexte familiale est des plus complexes également, quand la famille est un complot et où chacun tire le drap de son côté sans se préoccuper d'elle. La meilleur façon de la faire taire étant le mariage BIEN SUR! mais tout le monde la sous estime notre petite Max, il ne faut pas se fier aux apparences...

Assurément je continue la saga de seulement 3 tomes. 








jeudi 17 mars 2016

Guillaume Apollinaire (1913), Alcools.

 Alcools (1913) est le plus grand recueil d'Apollinaire. Il faudra attendre la postérité pour que Guillaume Apollinaire devienne un génie de la poésie, un profane des mots.


C'est un monde où les avions sont des oiseaux, où les enchanteurs côtoient les saltins-banques.
Où les vers est le miroir d'un poète mal-aimé.

Bienvenue dans Alcools.

Je ne vais pas vous caché que de faire le résumé d'un recueil de poésie est très difficile. Ce recueil qui durera plus de 15 ans, à faire.

C'est pour cela que nous allons établir une vue d'ensemble en commençant par le premier poème "Zone" (que l'on appel programatique), qui en réalité fut écrit au tout dernier moment et d'autant plus qu'il décide de le placer à la tête du recueil .

Zone venant du grec Zonès qui signifie la ceinture, ou la boucle. Et bien c'est ce qui illustre le poème, l'histoire qui commence au petit matin et se termine au petit matin du lendemain. Nous suivons ainsi un homme marchant dans Paris, qui regarde la ville, qui l'admire se souvenant de tout les souvenirs de sa vie.

Ce recueil est accueil par la critique de façon navrante et encore aujourd'hui les analyses et les critiques qui étudie alcool se livrent à une guerre sans merci, faisant passer le monde du FarWest pour lieu où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

"A la fin tu es las de ce monde ancien
Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine"

La force d'Apollinaire est de savoir mêler passé et présent "je" et "tu".
Ainsi vous prendrez la place d'Apollinaire durant un certain nombres de vers.
Référence à la mythologie, fantômes de son passé reflètent le poète mal-aimé qu'il est.
Le poème "Mirabaux", qui suis celui de zone faisant référence à un pont (le pont Mirabaux).
L'angoisse d'Apollinaire la ressent surtout à l'amour qu'il est incapable de trouver. Avec sa chanson de Mal-aimée se divisant en quatre poèmes.

"Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure"

Les sirènes dont il fait références; c'est Anie, cette Anie qu'il y a perdu et qu'il regrette profondément. Nous y trouvons des princes, des épées ainsi que des zaporogues énervés mais surtout la déception de l'amour perdu.

Je ne peux pas caché qu'Alcool est un récit plutôt difficile à lire si l'on souhaite en tirer l'essence même recueil, mais aussi et surtout du poète!
Étant un grand Érudit, Apollinaire utilise de nombreuse sources et aborde énormément de thème.

Qu'il s'agisse de passage de la mort, ou sur sa question de l'amour misérable, ou sur sa condition de poète.
Mais reviennent toutes à une seules questions.
Une question existentiel que chaque de nous est en proie de se poser: Qui suis-je? Ainsi cette question nous poursuit tout le long du roman.

Rêvant d'un présent éternel en utilisant sa métamorphose (voir son obsession pour l'eau) tel un fleuve que l'on ne pourrait guère arrêter, comme la vie qui ne permet aucun retour en arrière privilège ou non fait la question reste encore et toujours à être posé.

Pourtant transgresse-t-il cela avec son poème "La maison des morts" permet-il de faire rencontrer les morts et les vivants qui tombent amoureux. Rejetant le passé et revendique le présent comme une source de poésie.

En cherchant à savoir qui il est dans ses poèmes, il fait de son recueil la commémoration de toute sa vie.

Cherchez donc Apollinaire dans ce recueil car il est partout: Apollinaire est Merlin, Leopold. Il est également un saltin-banque, un gitan et dans son poème " A la santé !" il est un ours encager.

Lorsqu'il se met a nu; il se met a nu dans ton les sens du terme recherchant toujours la même question: Qui suis-je?

Et peut-être que cette réponse se trouve dans la poème "Cortège":

"Un jour, un jour, je m'attendais moi-même,
Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes
Pour que je sache enfin celui-là que je suis
Moi qui connais les autres"

Guillaume Apollinaire se fait donc génie des mots par la souffrance d'un amour toujours malheureux.

Mais il s'agit également d'un magicien il a le pouvoir en effet de transfigurer le quotidien.

S'il y a une figure qui ressemble le plus à Apollinaire, il s'agit bien là du Phéonix capable de renaitre de ses cendres.

Comme le fait-il dans l'Alcools.
Bonne lecture ou Relecture...





Analyse d'Orgueil et Préjugés

Et oui moi aussi, je suis tombée amoureuse: certes du charme incontestable, de l'élégance mystérieuse de Mr Darcy.
 Mais aussi et surtout du style de Jane Austen, de son ironie mordante et de son sens acerbe de l'observation.

Ainsi ai-je sans doute prix en considération et ma raison et mes sentiments.

Bienvenue dans Orgueil et Préjugés (1813).

Tous ce qui fait la beauté d'un classique c'est que nous pouvons le lire une bonne dizaines de fois; c'est que l'on voit toujours quelque chose que l'on avait pas vu précédemment.
Et c'est pour ça que nous allons faire sortir une bonne foi pour toute Orgueil et Préjugés du club des roman pour âmes fleures bleues au quel il a été enchainé. Il ne s'agit pas de cela.
Même si Orgueil et Préjugés est fait de dentelle, de ruban et de jeunes filles pensant d'un mariage. Heureusement pour nous il ne s'agit pas que de cela.

Tout commence dans la petite ville de Longbourn dans le conté du Hertfordshire en Angleterre dans la famille Bennett.
Le père Bennett est un homme intelligent, issu d'une famille de gentleman à la réparti cinglante et souvent d'humeur sarcastique.
Marié à Mrs Bennett, soit si elle fut belle durant sa jeunesse, elle est dans le roman une mère de famille hystérique, hypocondriaque et bavarde.
L'aîné des cinq filles Bennett est Jane, une jeune fille a tout point parfaite belle, calme et douce, nous pourrions pour ainsi croire qu'il s'agit de l'héroïne.
Cependant c'est Elizabeth, qui est la reine du roman, fille préféré du père, indépendante, cynique, la langue bien pendu et extrêmement observatrice.
Viens en suite les trois plus jeunes filles Bennett, Mary le vilain petit canard de la famille, seule fille de la famille n'ayant pas de charmes et d'attraits connus, silencieuse et prétentieuse elle ne parle que par proverbe et citation d'un autre temps.
Puis Kitty influençable, et Lydia la dominante coquette, soit les deux idiotes eservelées ne cessant de rire, glousser et crier.

Mais le calme de la petite ville se voit soudainement sujette à une agitation; celle de la venu d'un jeune et riche célibataire Mr Bingley.
Toutes les mères souhaitant que leur fille se voit être la prochaine épouse de Monsieur Bingley.
Madame Bennett la première, c'est lors d'un bal que Jane et Charles Bingley se rapprochent.
Accompagné de son fidèle ami, Mr Darcy, celui-ci ne trouvant personne à son goût pas même Elizabeth qui surprend une conversation des plus indélicates. Ainsi décide-t-elle de ne guère pardonner son orgueil et s'engage a détesté ce personnage hautain et odieux jusqu'à la fin de ses jours.

Cependant la famille doit faire face à un autre problème; Monsieur Collins, un être sot, sans aucune conservation, ni personnalité. Il est pourtant l'unique héritier de Monsieur Bennett qui a eu la malchance de n'avoir que des filles, autant dire qu'Elizabeth le déteste de suite.
En revanche l'idée de Monsieur Collins est d'épouser une fille Bennett (permettant ainsi de garder la propriété dans la famille).

Flute! Jane est prise donc pourquoi pas Elizabeth?

C'était sans compté la forte personnalité et tempérament de celle-ci.
C'est lors d'un voyage avec son oncle et sa tante, qu' Elizabeth visite Pemberley demeure de Mr Darcy, et tombe amoureux de ce domaine reflétant l'élégance de Darcy, ainsi que de son goût pour les arts.
Mais les vacances son vite gâché par une nouvelle, Laquelle?
Arriveront-ils a mettre de côté leur fierté, leur orgueil et les préjugés?


Je sais ce que vous vous dites, elle se moque de nous ? Cela fait très "fifille" comme histoire...
Sauf qu'au delà de la Gentry (noblesse sans titre) qu'elle dépeint Jane Austen a également l'art du détail et le sens de l'observation pour dépeindre des personnes aussi sots que ridicules que l'on pouvait rencontrer au XVIIIe siècle et hélas que nous pouvons rencontrer encore de nos jours.

Rien qu'avec le titre: Orgueil et préjugés, l'on comprend que Jane Austen veut faire de son roman, un roman dit "d'apprentissage".

La première leçon a en tirer étant: il ne faut jamais se fier à sa première impression c'est d'ailleurs ainsi que Jane Ansten avait appelé sa première version de son roman.
C'est pour cela qu'Elizabeth se fait punir son impertinence.

Le mariage étant au centre de toute les préoccupations. Mais cela est bien normal car sans maris les filles Bennett n'auraient sans cela aucune situation stable.

En revanche n'allez pas croire que Jane Austen était une grande romantique, car elle décida de rester célibataire toute sa vie pour prouver au monde entier à quel point elle trouvé l'amour décevant.

Et il suffi également de lire la première ligne du roman comparant le mariage à une simple transaction financières.

Orgueil et Préjugés n'est pas un conte de fée pour bonnes femmes que je me souvienne aucun prince charmant ne subi une tel détestable indélicatesse proche de l'impolitesse que Mr Darcy.

Elisabeth incarne la femme moderne refusant de se marier sans amour. Où la femme est  moins que bien considéré, ainsi décide-t-elle de faire entendre sa voix comme n'importe quelle autre.

Elle ne parle pas de son indépendance, elle l'incarne. Et elle ne parle pas s'en cesse du droit des  femmes, elle l'impose, montrant au autre de quoi elle est capable.

Ce qui en fait à mes yeux un des personnages féminins le plus intéressant de la littérature classique et ce n'est pas Emma Bovary qui me contredira.

Merci les lutins et bonnes lectures...





mercredi 2 mars 2016

Le Noir est ma couleur, le piège

Le NOIR est ma couleur, le tome 5 de la saga (ou d'une première saga), d'Olivier Gay publié chez Rageot. 


Depuis la parution du tome 4 de la saga, j'attends de pied ferme ce dernier tome, qui peut-être laissera place à une autre saga avec ces personnages. Je ne peux pas le confirmer, seul l'auteur peut éventuellement le faire. Restez donc attentif si vous le souhaitez aux différents salons où l'auteur fera des dédicaces: vous pouvez également le rejoindre sur sa page fan Facebook. 


Portrait dressé d'Olivier Gay, 
Né à Grenoble en 1979, Olivier Gay a longtemps exercé comme manager en cabinet de conseil. Le succès de "Les talons hauts rapprochent les filles du ciel", prix du premier roman festival de Beaune, lui a permis de se consacrer entièrement à l'écriture. Il a depuis continué sa série policière au Masque, a écrit un diptyque de fantasy et se lance aujourd'hui avec enthousiasme dans la littérature pour adolescents. 
Olivier habite à Paris. 

Le livre: 

La couverture est illustrée par Stéphanie Hans. 
La maison d'édition Rageot (maison d'édition française, est imprimé en France). 
Nombres de pages: 288 pages 
ISBN: 978-2-7002-5090-9


Résumé: 

Manon et Alexandre ont atteint le repaire des Mages Noirs auprès desquels la jeune fille espère trouver des réponses à son pouvoir. Un pouvoir toujours plus sombre, toujours plus puissant. 

De nouveaux alliés pourraient les aider à percer le secret qui pèse sur elle, mais personne n'est jamais à l'abri d'une trahison. 

Le piège ne va-t-il pas se refermer sur eux? 

Résisteront-ils aux forces qui tentent de les séparer? 


Deux destins liés malgré les apparences...


Extrait avant propos:

 " La Nuit a ses beautés, de même que le Jour, 
Le noir est ma couleur, je l'ai toujours aimée, 
Et si l'obscurité convient à mon amour, 
Elle ne s'étend pas jusqu'à ma renommée."

la Princesse d' Elide de Molière. 


Avis

Encore une fois, il s'agit pour moi d'une excellente lecture. C'est toujours une plaisir de replonger dans l'univers qu'à construit Olivier Gay dans ces ouvrages. 

Les personnages sont toujours aussi attachants, plein d'humour et d'action accentué par une plume entrainante! 

Cette saga est une très belle découverte. Certes c'est du jeunesse, mais j'ai cependant été séduite des le premier tome, l'univers original s'imprégnant ainsi dans notre monde actuel avec des références qui nous sont contemporaines ( snapchat, kiko cosmétic, ou de la musique tel que Avincii...). 

Toutes c'est références rendent la fiction: "vrai", "réelle". La magie des couleurs est intelligente, la mythologie est bien tenue et abouti.
Quant aux personnages principaux, Manon et Alexandre sont comme je l'ai écris plus haut, très attachants, les voyant ainsi grandir au fil des pages. 
Ce tome est peut-être rapide et pleine d'action, mais il me semble que c'était la volonté de l'auteur. 

Cependant la magie et l'amour sont au rendez-vous, soit un univers riche et complet.  

Surtout lisez la postface, à la fin de votre lecture bien sûr, elle est toute aussi touchante.

Bonne lecture, les lutins...









mardi 16 février 2016

Le Dico Féerique, le tome 3: le règne végétal

Le Dico Féerique: le Tome III, le règne végétal.


de André-Froiçois Ruand, grand spécialiste des littérature du merveilleux, auteur de Cartographie du merveilleux (folio-SF) du Panorama illustré du merveilleux & de la fantasy et des Nombreuses vies de Harry Potter ( chez Montons électriques), ainsi que du miroir de Merlin et du livre des monstres (avec Fabrice Colin, chez Hachette jeunesse), André-François Ruaud revient sur les traces des fées pour un dictionnaire des créatures des mythes du monde entier. 


Publié aux édition les Moutons électriques. Dans la bibliothèque Miroir.

Illustrations originales de Michelles Bigot, Laurent Coupet, Frédérique Grivaud, Amandine Labarre, Patrick Larme et Morgan Thomas, ainsi que de nombreuses gravures anciennes.

ISBN: 978-2-36189-105-9

Résumé: 

Qu'est-ce exactement qu'une mandragore? Une dryade? Connaissez-vous le langage secret des sorcières? Savez-vous quelle minuscule population se niche dans les mousses? De quel bois était le cheval de Troie? Savez-vous quels sont les trois bois utilisés pour la construction des balais de sorcières? Quel rapport il y a-t-il entre l'érable et les mains coupées? Si vous ne savez pas répondre à ces questions, nous vous recommandons la lecture de cette petite encyclopédie des plantes surnaturelles et magiques du folklore et de la mythologie mondiale. Il serait imprudent de la part des amateurs de féerie et de fantasy de s'aventurer en direction des vertes contrées de l'Autre Monde sans ce guide, qui vous détaille les particularités et les habitudes de ses nombreux habitants de type plus ou moins végétal. D'agtas (les esprits des arbres aux philippines), à Yggdrasil (l'arbre-centre du monde), toutes les merveilles et toutes les terreurs des plantes et de la nature.  



Extraits

"(...) c'est un enfièvrement congestif du monde des plantes, qui monte, gonfle et s'amasse peu à peu des deux côtés de la route comme un orage vert." 
(Julien Gracq, Carnets du grand chemin) 


"Un jardin comme cela ne ressemble à rien, c'est de la pure féerie, toutes les plantes du monde poussent là en pleine terre et sans paraitre soignées." 
(Claude Monet, lettre à Alice Hoschedé, 5 février 1884) 


Que dire? Le dico féerique, le règne végétal, est un ouvrage splendide, très illustré (peu être certains le préfèrerait des illustrations en couleurs), pour quelques illustrations j'aurais préférais, mais le noir et blanc rajoute à cela un autre charme. De plus le prix n'aurait pas était le même, et il faut dire que les ouvrages publiés chez les moutons électriques sont tout de même relativement couteux. 

Toutes ces teintes de verts; plus ou moins sombres, plus ou moins chatoyantes, pour les amoureux de mythes, de légende mais également de botanique (chose qui à la base n'est pas mon cas) nous y apprenons quantité de chose sur la provenance de certaines plantes (milieux de vie, et pays d'origine ou encore les termes étymologiques). 

Nous retrouvons dans cette ouvrage des extraits de poèmes en prose ou en rimes. Le grain de papier est lise et agréable. Chaque tête de chapitres sont enluminés et illustrés, c'est beau. Oui tout simplement, 
L'objet livre vaut déjà son prix, et les sources écrites ne décevront nullement les passionnés de contes et de légendes sur le monde du petit peuple, sur les différents cultes que l'on pouvait pratiquer dans différentes cultures et parties du monde. 






dimanche 14 février 2016

Orgueil et Préjugés, de Jane Austen.

  Grâce à la boutique Kindle Amazon, j'ai pu ainsi me faire une idée de la plume de la très célèbre Jane Ansten. Je compte désormais me procurer cet ouvrage en version reliée: arborant fièrement une couverture de cuir et lettres dorées, pour la rajouter à ma collection d'ouvrages classiques. 


  Amoureuse de littérature anglaise, c'est encore ignorante de la plume de Jane Ansten, qui figure désormais dans une de mes favorites aujourd'hui. J'ai terminé ma lecture en moins de deux jours et  plus que ravie de pouvoir faire une chronique plus que mérité de cette ouvrage.

  Il s'agit d'une de ces plumes ou tout est simple et d'une facilité de lecture surprenante. Pourtant, cette plume regorge de secrets, de sous-entendus, en soit d'une liberté de pensée intolérable, inconcevable pour une femme, dénonçant ainsi la société qui l'entoure: féminisme, politique sont au cœur de l'histoire.

 Mais pas seulement, la psychologie de l'être humain est le sujet de prédilection. Orgueil, bonté, prétention, modestie se mêlent pour une danse endiablée.
Nous pouvons avoir ainsi deux types de lectures: une lecture terre à terre (si je puis dire), l'histoire des filles Bennett, ou une lecture plus philosophique, éprise de questionnement sur le comportement humain, et sociétal. Tels que les titres nous le présentent: les cinq filles Bennett ou Orgueil et Préjugés.


Ecrivaine:

 Jane Austen est une femme de lettre anglaise, une des figures majeures de la littérature anglaise de l'époque pré-victorienne. Peu connue de son vivant, elle est aujourd'hui très appréciée car elle livre une critique mordante et pleine d'humour de la société dans laquelle elle évolue. 
Elle dépeint dans ces romans la situation de la femme, et en particulier le mariage (ou le besoin de se marier) qu'elle juge trop précaire certes, mais beaucoup trop dépendante de l'époux. 


Résumé:

Orgueil et Préjugés est le plus connu des six romans achevés de Jane Austen. Son histoire, sa question est en apparence celle d'un mariage: 

  Élisabeth, seconde des cinq filles Bennett, vive d'esprit au tempérament joyeux, et ironique. Ainsi se distingue-t-elle de ses autres sœurs et du reste des jeunes femmes de la société, elle n'est pas riche et ne souhaite pas se marier par intérêt.
C'est pourtant lors de l'arrivée de Mr Bingley, un jeune homme fortuné, venant s'installer à Longbourn, dans le voisinage de la famille Bennett que l'histoire s'enclenche.
Un bal, quoi de mieux pour lier connaissance? Notamment celle du riche héritier, hautain et orgueilleux Mr Darcy, ami proche de Mr Bingley.
Face aux manières plus que détestables, et à son  tempérament froid et distant, qu' Elizabeth se confronte à cet homme.
Changera-t-il de comportement à son égard malgré sa petite condition? Est t'il différent aux yeux d'Elizabeth? Mais voudra-t-elle un jour déroger à sa règle de ne point se marier? Qui est le véritable orgueilleux?

Cher Monsieur Darcy,

Détestez-vous réellement Miss Élisabeth Bennett? N'aimez-vous pas son regard noir, vif et pénétrant? Quant à son esprit, vous dérange-t-il, malgré les convenances?


Extrait: 

"Je lui aurais volontiers pardonnée son orgueil s'il n'avait tant mortifié le mien." 

Avis: 

Un véritable chef d'œuvre à mes yeux! Pour la plume et l'histoire qui sont de toute beauté. Ou chaque mot est justement pesé. 

La richesse de la langue vraiment saisissante de cet ouvrage, il m'a pleinement embarqué dans l'univers de Jane Austen, dans les campagnes anglaises et de sa société du XIXe siècle.

Les convenances, l'éducations artistique non négociable de cette époque. Les personnages intéressants de ce récit, les rapports entre jeunes gens de la bonne société, et enfin la pudeur des personnages tels que Elizabeth et Mr Darcy, qui est absolument renversante et touchante.

Je pense cependant que le registre de langue soutenu, nécessite peut-être un minimum de concentration si l'on souhaite pleinement apprécier notre lecture et en faire pleinement honneur, nos oreilles n'étant plus habituées à la poésie des mots. Il n'en reste pas moins agréable à lire et dans mon cas s'est révélé fortement addictif.

Je craignais me sentir lasse, trouver l'aspect ennuyeux et pénible d'un classique de la littérature, une très agréable surprise en mon sens.

Un roman empreint d'humour et de dérision, de vanité, d'orgueil et d'amour. Une histoire absolument passionnante, sur un couple qui l'est tout au tant.