jeudi 17 mars 2016

Analyse d'Orgueil et Préjugés

Et oui moi aussi, je suis tombée amoureuse: certes du charme incontestable, de l'élégance mystérieuse de Mr Darcy.
 Mais aussi et surtout du style de Jane Austen, de son ironie mordante et de son sens acerbe de l'observation.

Ainsi ai-je sans doute prix en considération et ma raison et mes sentiments.

Bienvenue dans Orgueil et Préjugés (1813).

Tous ce qui fait la beauté d'un classique c'est que nous pouvons le lire une bonne dizaines de fois; c'est que l'on voit toujours quelque chose que l'on avait pas vu précédemment.
Et c'est pour ça que nous allons faire sortir une bonne foi pour toute Orgueil et Préjugés du club des roman pour âmes fleures bleues au quel il a été enchainé. Il ne s'agit pas de cela.
Même si Orgueil et Préjugés est fait de dentelle, de ruban et de jeunes filles pensant d'un mariage. Heureusement pour nous il ne s'agit pas que de cela.

Tout commence dans la petite ville de Longbourn dans le conté du Hertfordshire en Angleterre dans la famille Bennett.
Le père Bennett est un homme intelligent, issu d'une famille de gentleman à la réparti cinglante et souvent d'humeur sarcastique.
Marié à Mrs Bennett, soit si elle fut belle durant sa jeunesse, elle est dans le roman une mère de famille hystérique, hypocondriaque et bavarde.
L'aîné des cinq filles Bennett est Jane, une jeune fille a tout point parfaite belle, calme et douce, nous pourrions pour ainsi croire qu'il s'agit de l'héroïne.
Cependant c'est Elizabeth, qui est la reine du roman, fille préféré du père, indépendante, cynique, la langue bien pendu et extrêmement observatrice.
Viens en suite les trois plus jeunes filles Bennett, Mary le vilain petit canard de la famille, seule fille de la famille n'ayant pas de charmes et d'attraits connus, silencieuse et prétentieuse elle ne parle que par proverbe et citation d'un autre temps.
Puis Kitty influençable, et Lydia la dominante coquette, soit les deux idiotes eservelées ne cessant de rire, glousser et crier.

Mais le calme de la petite ville se voit soudainement sujette à une agitation; celle de la venu d'un jeune et riche célibataire Mr Bingley.
Toutes les mères souhaitant que leur fille se voit être la prochaine épouse de Monsieur Bingley.
Madame Bennett la première, c'est lors d'un bal que Jane et Charles Bingley se rapprochent.
Accompagné de son fidèle ami, Mr Darcy, celui-ci ne trouvant personne à son goût pas même Elizabeth qui surprend une conversation des plus indélicates. Ainsi décide-t-elle de ne guère pardonner son orgueil et s'engage a détesté ce personnage hautain et odieux jusqu'à la fin de ses jours.

Cependant la famille doit faire face à un autre problème; Monsieur Collins, un être sot, sans aucune conservation, ni personnalité. Il est pourtant l'unique héritier de Monsieur Bennett qui a eu la malchance de n'avoir que des filles, autant dire qu'Elizabeth le déteste de suite.
En revanche l'idée de Monsieur Collins est d'épouser une fille Bennett (permettant ainsi de garder la propriété dans la famille).

Flute! Jane est prise donc pourquoi pas Elizabeth?

C'était sans compté la forte personnalité et tempérament de celle-ci.
C'est lors d'un voyage avec son oncle et sa tante, qu' Elizabeth visite Pemberley demeure de Mr Darcy, et tombe amoureux de ce domaine reflétant l'élégance de Darcy, ainsi que de son goût pour les arts.
Mais les vacances son vite gâché par une nouvelle, Laquelle?
Arriveront-ils a mettre de côté leur fierté, leur orgueil et les préjugés?


Je sais ce que vous vous dites, elle se moque de nous ? Cela fait très "fifille" comme histoire...
Sauf qu'au delà de la Gentry (noblesse sans titre) qu'elle dépeint Jane Austen a également l'art du détail et le sens de l'observation pour dépeindre des personnes aussi sots que ridicules que l'on pouvait rencontrer au XVIIIe siècle et hélas que nous pouvons rencontrer encore de nos jours.

Rien qu'avec le titre: Orgueil et préjugés, l'on comprend que Jane Austen veut faire de son roman, un roman dit "d'apprentissage".

La première leçon a en tirer étant: il ne faut jamais se fier à sa première impression c'est d'ailleurs ainsi que Jane Ansten avait appelé sa première version de son roman.
C'est pour cela qu'Elizabeth se fait punir son impertinence.

Le mariage étant au centre de toute les préoccupations. Mais cela est bien normal car sans maris les filles Bennett n'auraient sans cela aucune situation stable.

En revanche n'allez pas croire que Jane Austen était une grande romantique, car elle décida de rester célibataire toute sa vie pour prouver au monde entier à quel point elle trouvé l'amour décevant.

Et il suffi également de lire la première ligne du roman comparant le mariage à une simple transaction financières.

Orgueil et Préjugés n'est pas un conte de fée pour bonnes femmes que je me souvienne aucun prince charmant ne subi une tel détestable indélicatesse proche de l'impolitesse que Mr Darcy.

Elisabeth incarne la femme moderne refusant de se marier sans amour. Où la femme est  moins que bien considéré, ainsi décide-t-elle de faire entendre sa voix comme n'importe quelle autre.

Elle ne parle pas de son indépendance, elle l'incarne. Et elle ne parle pas s'en cesse du droit des  femmes, elle l'impose, montrant au autre de quoi elle est capable.

Ce qui en fait à mes yeux un des personnages féminins le plus intéressant de la littérature classique et ce n'est pas Emma Bovary qui me contredira.

Merci les lutins et bonnes lectures...





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